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l'ombre

Théâtre rétroprojeté et physique

A partir de 12 ans

Texte, mise en scène, interprétation, visuel : Alix Mouysset

Assistance à la mise en scène et manipulation : Alice Trolet

Création sonore et musicale, régie : Pierre Ardré

SYNOPSIS

Un temps.

Et puis le moment d’après tout bascule.

Harcèlements, vols, perte de sens de nos vies, de la vie.

Depuis quand cette sensation est là ?

Quand est-ce que tout a basculé ?

Y-a-t-il eu un avant et un après ?

Ou est-ce arrivé progressivement ?

 

De ces moments d’anéantissements incompréhensibles et dévastateurs pour nos corps et nos êtres, qu’en fait-on ?

La vie nous dit d’être fort.e, valorise celles et ceux qui font, mais que fait-on quand on ne le peut, quand on ne le peut plus ? Comment trouver la force de se relever, de continuer lorsque notre intérieur s’écroule ?

 

« Ta plus belle force, c’est de te servir de ce qu’elle t’a fait vivre ».

 

La volonté de tenir, quoi qu’il en soit.

De ne pas se laisser abattre.

Mais pourtant c’est là.

La sensation d’être enfermé.e en soi-même.

Et de ne plus pouvoir.

Et cette envie de sortir.

DISPOSITIF ET DÉMARCHE ARTISTIQUE

Dans cette création, il s’agit de traiter de l’intime à partir d’un texte écrit pour tenter de se libérer et puis de nommer et surtout de comprendre.

 

Lorsque l’on touche le fond, peut-on encore aller plus bas ? C’est bien ce qui est questionné ici. Ce premier jet de texte, cherche, comme un archéologue qui fouille et tente de révéler les traces, les prémisses, le départ, l’origine du mal. Ou les restes d’une vie ?

 

Et puis on s'y replonge, au travers du corps et des dessins, pour tenter de faire sortir tout ce qui s’est répandu et qui s’y répand encore. Partager ses douleurs pour espérer guérir de ses traumatismes.

 

« La recherche de la réalité consiste à la fois à explorer la blessure causée par la réalité – à retourner et à essayer d’accéder au moment où on a été atteint, blessé par la réalité […] – et à tenter, en même temps, d’émerger de la paralysie de cette blessure, de transformer cette réalité en un avènement, un mouvement, en une nécessité critique et vitale d’avancer, de passer à autre chose. C’est au-delà du choc de la blessure, mais néanmoins à l’intérieur et à partir de cette blessure, que l’événement, tout incompréhensible qu’il puisse être, devient accessible. »

Felman et Laub, 1992 : 28.

 

L'Ombre essaie de venir combler les trous causés par l’injustice et panser le désarroi dans lequel bien souvent sont laissées les victimes. Avec en tête ces questions :

Pourquoi est-ce toujours aux victimes de devoir trouver une solution pour s’en sortir ?

Pourquoi est-il plus facile de faire des dégâts que de les réparer ?

 

L’image de la chrysalide sera le point de départ pour aborder ces questions. Inspirées de cette image, elles explorent les matières, pour mettre en corps la tentative de naître, se défaire de cette emprise. La chrysalide est abordée comme le symbole d’un carcan, d’un étau duquel il faut s’extraire pour apprendre à respirer.

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